L'un des suspects de génocide rwandais les plus recherchés comparaît devant un tribunal sud-africain

Spread the love

L'un des suspects de génocide rwandais les plus recherchés comparaît devant un tribunal sud-africain

Fulgence Kayishema a fait face à plusieurs accusations au Cap, en Afrique du Sud, vendredi (Photo : Reuters)

Un homme recherché internationalement pour son implication présumée dans le génocide rwandais a finalement comparu devant un tribunal.

Fulgence Kayishema, en fuite depuis deux décennies, a été arrêté mercredi dans une ferme viticole près du Cap, en Afrique du Sud, où il vivait sous un faux nom.

Son acte d'accusation local indique qu'il a menti sur le fait qu'il était un réfugié du Burundi pour pouvoir obtenir l'asile en 2004. Il est également accusé d'être resté dans le pays malgré l'expiration de ce statut de réfugié deux ans plus tard.

Mais Kayishema, 62 ans, est recherché par le Tribunal pénal international (TPIR) pour le Rwanda depuis 2001.

Il l'a inculpé pour son rôle présumé dans la destruction de l'église catholique de Nyange, dans la préfecture de Kibuye, avec un groupe de plus de 2 000 personnes réfugiées à l'intérieur.

Kayishema aurait été l'un des dirigeants de un groupe qui a d'abord tenté d'incendier l'église, puis a utilisé un bulldozer pour raser le bâtiment, écrasant et tuant les victimes.

Il a également été impliqué dans le déplacement des corps vers une fosse commune au cours des deux jours suivants, selon l'acte d'accusation.

L'un des suspects de génocide rwandais les plus recherchés comparaît devant un tribunal sud-africain

Kayishema portait une Bible et un livre avec les mots « Jésus d'abord » sur le devant (Photo : Getty)

L'un des suspects de génocide rwandais les plus recherchés comparaît devant un tribunal sud-africain

Une affiche publiée par le Mécanisme international résiduel des Nations Unies pour les tribunaux pénaux montre Fulgence Kayishema (deuxième rangée du haut) (Photo : Getty)< p class="">Il a comparu vendredi au Cape Town Magistrates' Court, tenant une Bible et un autre livre avec 'Jesus First' inscrit sur la couverture.

Lorsqu'un journaliste lui a demandé s'il avait quelque chose à dire à « ses victimes », il a répondu : « Qu'est-ce que je peux dire ? Nous sommes désolés d'apprendre ce qui s'est passé. C'était une guerre à l'époque… Je n'avais aucun rôle.'

Kayishema sera détenu jusqu'à une autre audience devant le même tribunal la semaine prochaine, mais on s'attend à ce qu'il soit extradés vers le Rwanda et finalement jugés pour génocide et crimes contre l'humanité.

Serge Brammertz, procureur en chef du Mécanisme international résiduel pour les tribunaux pénaux, successeur du TPIR, aurait déclaré que Kayishema a fui le Rwanda après le génocide et se cachait parmi les réfugiés.

Plus : Tendance

L'un des suspects de génocide rwandais les plus recherchés comparaît devant un tribunal sud-africain

Les parents de Madeleine McCann pourraient devoir attendre des mois pour l'analyse d'un « indice pertinent »< /p>

L'un des suspects de génocide rwandais les plus recherchés comparaît devant un tribunal sud-africain

Une femme de 86 ans a été poussée la tête la première dans une poubelle par un homme qui pensait qu'elle était trans

L'un des suspects de génocide rwandais les plus recherchés comparaît devant un tribunal sud-africain

La Russie vendra la maison de vacances de Zelensky sur la mer Noire pour financer l'invasion dans un camp de réfugiés en Tanzanie.

'De là, il a déménagé au Mozambique. Puis deux ans plus tard à eSwatini, puis à la fin des années 90, il s'est retrouvé en Afrique du Sud.'

M. Brammertz a ajouté que l'accusation avait persuadé un petit nombre d'anciens soldats rwandais vivant également comme de faux réfugiés en Afrique du Sud pour révéler des informations sur le sort de Kayishema.

On estime que 800 000 Tutsis et Hutus modérés ont été tués pendant le génocide au Rwanda entre avril et juillet 1994.

L'atrocité a été perpétrée par un régime extrémiste hutu et méticuleusement exécutée par des responsables locaux et des citoyens ordinaires de la société hiérarchisée.

Contactez-nous avec notre équipe de presse en nous envoyant un e-mail à webnews@metro.co.uk.

Previous Article
Next Article

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *